Le secteur automobile s’est retrouvé dans une position peu enviable depuis que la pandémie a touché l’économie en 2019. De plus, la perturbation mondiale provoquée par les véhicules électriques n’a pas encore évalué les voitures habituelles.
Le budget de l’Union 2022, qui doit être annoncé par le ministre des Finances Nirmala Sitharaman le 1er février 2022, devrait apporter la lumière indispensable au secteur automobile.
Le secteur automobile en Inde est l’un des principaux contributeurs au PIB et place une fois de plus ses espoirs dans le prochain budget pour des réformes solides et fructueuses.
Suite à la pandémie de COVID-19, le secteur automobile a été aux prises avec la hausse des prix des matériaux, la pénurie de semi-conducteurs, les faibles volumes de ventes et a donc maintenant besoin de réformes pour une reprise vigoureuse à venir.
Le gouvernement a introduit de multiples réformes pour soutenir le secteur dans le passé, mais peu de choses se sont répercutées sur la fabrication et les ventes au cours des deux dernières années.
En outre, il y a le manque mondial de puces informatiques qui contraint les organisations automobiles à réduire leur production.
Les réformes ciblées par le gouvernement, telles que le programme d’incitation à la production (PLI) et le programme PLI pour les cellules automobiles et de chimie avancée (ACC), ont permis de rendre Bharat autonome en fabriquant des produits de technologie automobile avancée dans le pays et en aidant également à fabriquer le pays un hub d’exportation pour le marché mondial.
Suite à la pandémie de COVID-19, le secteur automobile a été aux prises avec la hausse des prix des matériaux, la pénurie de semi-conducteurs, les faibles volumes de ventes et a donc maintenant besoin de réformes pour une reprise vigoureuse à venir.
Considérant que le gouvernement a mis l’accent sur les produits fabriqués en Inde, il est tout à fait prévisible qu’il y aura un plan d’augmentation progressive des taux de droits de douane sur les produits AAT et ACC.
Ainsi, l’industrie cherche à rationaliser les taux à 18%, ce qui agira comme un répit à ce problème en suspens depuis longtemps et établira une croissance positive à la hausse au sein de l’industrie.
Actuellement, en cette ère de pandémie, les chances que le gouvernement accepte une telle proposition semblent moindres car il a besoin de revenus pour lutter contre les problèmes causés par la pandémie.
Cependant, même si une annonce est faite dans ce budget pour exprimer l’intention de résoudre ce conflit de classification, il pourrait y avoir un impact positif sur l’industrie.
Une autre réforme importante que l’industrie automobile attend avec impatience est une augmentation de la base du taux RoDTEP qui est un remboursement accordé sur les exportations de l’Inde.
L’industrie est d’avis que les taux actuels du RoDTEP notifiés pour le secteur automobile ne suffisent pas à couvrir les taxes non imputables qui sont intégrées comme un coût dans le produit exporté à l’extérieur du pays.
Les chances que l’industrie obtienne des tarifs plus élevés semblent faibles dans le prochain budget.
En 2022, nous nous attendons à ce que l’industrie automobile assiste à une transition accélérée vers le secteur des véhicules électriques, qui devrait augmenter d’année en année, alors que l’Inde s’achemine vers la réalisation de son objectif de zéro émission de carbone et de carburants plus verts.
Considérant que le gouvernement a également réorienté l’attention sur le secteur des véhicules électriques, le budget 2022 offre l’occasion de mettre en place des réformes changeantes pour stimuler le secteur des véhicules électriques. Actuellement, un VE n’est le premier choix d’aucun consommateur, principalement en raison des coûts plus élevés qui y sont associés et du manque d’arrangements infrastructurels.
En bref, contrairement au budget 2021, le gouvernement pourrait cette fois profiter de l’occasion pour esquisser des réformes axées sur la stratégie à long terme pour le secteur automobile, ce qui peut certainement entraîner une augmentation significative de la demande de véhicules dans tous les segments.
Cela permettrait au secteur automobile de contribuer à l’économie, en particulier en ces temps agités de pandémies.
(L’auteur est fondateur et directeur général de Big Boy Toyz.)