KABOUL (Reuters) – Un attentat à la voiture piégée près de Kaboul dimanche a tué au moins trois agents de sécurité afghans et en a blessé 12 autres, ont déclaré des responsables, lors d’une attaque revendiquée par les talibans.
Alors que les attaques se sont poursuivies sans relâche en Afghanistan, les talibans insurgés ont rarement assumé leurs responsabilités depuis le début officiel des pourparlers de paix et d’un accord avec les États-Unis l’année dernière.
Le porte-parole de la police de Kaboul, Ferdaws Faramarz, a confirmé les victimes de l’attentat de dimanche dans le quartier de Paghman à Kaboul et a déclaré que les chiffres pourraient augmenter.
Les Taliban, dans un communiqué, ont affirmé que 45 membres des forces de sécurité afghanes avaient été tués ou blessés dans l’explosion.
Le groupe d’insurgés a également lancé un avertissement contre ce qu’il a appelé la poursuite des frappes aériennes dans un certain nombre de régions d’Afghanistan, affirmant qu’elles violaient un accord entre les talibans et les États-Unis.
Cet accord prévoit le retrait des troupes étrangères d’Afghanistan d’ici le 1er mai en échange de garanties de paix des talibans et de pourparlers de paix avec le gouvernement afghan soutenu par les États-Unis.
L’attaque de dimanche intervient alors que Washington cherche à donner vie aux pourparlers de paix lents. Il a proposé la tenue d’une conférence en Turquie plus tard ce mois-ci et la formation d’un gouvernement intérimaire comprenant des représentants des talibans.
Les capitales occidentales ont appelé à un cessez-le-feu des talibans, affirmant que le respect de la date limite de retrait des troupes du 1er mai sera difficile si le niveau de violence ne baisse pas en Afghanistan.
Le mois dernier, les talibans ont menacé de reprendre les hostilités contre les troupes étrangères en Afghanistan s’ils ne respectaient pas le délai de retrait.
Écrit par Gibran Peshimam; Édité par Hugh Lawson