L’Inde est peut-être mieux connue dans l’industrie automobile avec des produits tels que le Force Motors Trax Cruiser, un SUV 13 places robuste et pratique, mais le pays dispose désormais également d’un projet de supercar très avancé. Il est surnommé Ekonk et provient de Vazirani Automotive, un constructeur automobile à petite échelle basé à Mumbai. Si le nom vous dit quelque chose, c’est parce que la société a présenté la supercar électrique à turbine Shul à Goodwood plus tôt cette année.
L’Ekonk est une supercar alimentée par batterie qui utilise un refroidissement par air pour la batterie, par opposition au refroidissement liquide utilisé par la plupart des autres véhicules électriques modernes. La technologie dite DiCo, selon le constructeur automobile, est basée sur le biomimétisme, qui est utilisé par certains animaux pour réguler leur température corporelle. Grâce à cela, sans utiliser un système de refroidissement compliqué à base de liquide et avec une carrosserie entièrement en fibre de carbone, Vazirani a pu maintenir le poids de la voiture à seulement 1 627 livres (738 kilogrammes).
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Les détails officiels revendiquent une puissance maximale du groupe motopropulseur électrique de 722 chevaux (531 kilowatts), ce qui est suffisant pour un sprint de 0 à 62 milles à l’heure (0 à 100 kilomètres à l’heure) en seulement 2,54 secondes. La voiture est décrite comme le « VE le plus léger du monde » et la voiture la plus rapide jamais produite par l’Inde. De plus, sans fournir de chiffres exacts, Vazirani affirme que le véhicule a l’un des coefficients de traînée les plus bas pour un véhicule de ce type.
« Pour nous, Ekonk signifie notre véritable début, où pour la première fois le design et l’innovation se rencontrent. C’est notre premier véhicule « vivant ». Dans les écritures indiennes, Ekonk signifie le début de la lumière divine. Le big bang », commente Chunky Vazirani, ancien employé de Rolls-Royce et Jaguar Land Rover, fondateur de Vazirani.
Pour l’instant, l’Ekonk n’est qu’un prototype et il a été testé sur la piste à grande vitesse Natrax près d’Indore, en Inde. On ne sait pas s’il entrera en production, mais les technologies utilisées pour cela pourraient être mises en œuvre dans un véhicule de production basé sur le Shul.