PARIS, 28 juin (Reuters) – Le constructeur automobile français Renault (RENA.PA) a annoncé lundi avoir conclu des partenariats avec le chinois Envision AESC et le français Verkor pour produire des batteries de voitures électriques dans le nord de la France.
Les constructeurs automobiles du monde entier se battent pour garder une longueur d’avance sur leurs concurrents dans la production de véhicules plus propres, un changement technologique qui incite déjà l’allemand Volkswagen (VOWG_p.DE) à construire ses propres usines de cellules de batterie en Europe.
Renault a fait cette annonce, qui a confirmé des informations antérieures dans les médias, avant une visite du président Emanuel Macron sur le site de Douai, dans le nord de la France, où Envision investit jusqu’à 2 milliards d’euros (2,4 milliards de dollars) à proximité du hub de voitures électriques « Renault ElectriCity » pour créer 2500 nouveaux emplois d’ici 2030.
Renault a également annoncé avoir signé un protocole d’accord avec la start-up française Verkor pour co-développer puis fabriquer des batteries hautes performances, en vue de détenir plus de 20% du capital de Verkor.
« La combinaison de ces deux partenariats avec Renault ElectriCity créera près de 4 500 emplois directs en France d’ici 2030, tout en développant un écosystème robuste de fabrication de batteries au cœur de l’Europe », indique le communiqué.
La gigafactory d’Envision AESC à Douai aura une capacité de 9 gigawattheures (GWh) en 2024 et avec pour objectif d’atteindre 24 GWh d’ici 2030.
La proximité de la giga-usine d’Envision AESC avec les sites de production Renault ElectriCity de Douai, Maubeuge et Ruitz, créera 700 emplois supplémentaires dans la région Hauts-de-France.
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Reportage de Dominique Vidalon ; Montage par Edmund Blair
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