Les ventes d’automobiles en Inde ont baissé en novembre 2021: FADA 
L’industrie automobile indienne est aux prises avec un ralentissement des ventes depuis 2019. Tout d’abord, il s’agissait du passage imminent aux normes d’émission BS6 suivi de l’épidémie de COVID-19 l’année dernière. Et alors que les choses commençaient à montrer des signes de reprise, la deuxième vague de COVID-19 a pesé sur les ventes. Mais même si le nombre de cas de COVID-19 en Inde est resté faible au cours des derniers mois, les ventes de véhicules en Inde ne s’accélèrent pas encore. Selon la Fédération des associations de concessionnaires automobiles (FADA), les ventes de véhicules neufs en Inde ont diminué de 2,7% le mois dernier par rapport à novembre 2020. Bien que cela ne puisse pas sembler une baisse significative des ventes, il faut se rappeler que 2020 était lui-même une mois de faibles ventes.
Selon la FADA, les ventes de deux-roues en Inde ont diminué de 0,75%, passant de 14 44 762 unités en novembre 2020 à 14 33 855 unités le mois dernier. Cependant, les ventes de véhicules à quatre roues ont chuté de 19,44 %, passant de 2 98 213 unités en novembre 2020 à 2 40 234 unités en novembre 2021. parties du pays. Cependant, l’une des principales raisons est la pénurie de semi-conducteurs qui a eu un impact sur la production de véhicules. Ceci malgré l’intérêt élevé des clients pour les nouveaux véhicules, renforcé par plusieurs lancements de produits le mois dernier et pendant la saison des fêtes. Mais la pénurie de véhicules a entraîné de longues périodes d’attente en raison desquelles de nombreux clients abandonnent leurs projets d’achat d’un nouveau véhicule.
La FADA craint en outre qu’Omicron n’impacte davantage les ventes d’automobiles dans le pays. Ceci, en conjonction avec l’augmentation des prix des véhicules (en raison de la hausse des coûts des intrants), peut gravement entraver les ventes de véhicules neufs dans le pays. Mais en ce qui concerne la pénurie de puces, la FADA s’attend à ce qu’elle s’atténue d’ici la mi-2022. Cependant, les ventes de véhicules ne s’amélioreront pas à moins que la demande du secteur rural n’augmente, selon l’association des concessionnaires.