TORONTO —
Un homme de Toronto qui travaillait dans l’industrie automobile en vendant des voitures d’occasion a perdu l’envie de redevenir vendeur de voitures.
Le Conseil de l’industrie des véhicules automobiles de l’Ontario (OMVIC) a allégué que Sai Lucas Lu de Toronto dirigeait une entreprise à numéro et utilisait de faux documents, achetait des voitures radiées par des compagnies d’assurance et fonctionnait comme un concessionnaire illégal et sans licence.
L’OMVIC a déclaré que Lu avait ensuite vendu les véhicules à des acheteurs sans méfiance et les avait également loués à des chauffeurs Uber et Lyft qui ignoraient également leur état.
Les voitures avaient été radiées en tant que pertes totales par les compagnies d’assurance, mais il est allégué qu’elles ont été achetées lors d’enchères de récupération, réparées et vendues à des acheteurs avec de faux papiers.
« Il ne peut certainement pas vendre une voiture légalement en Ontario aujourd’hui », a déclaré le PDG d’OMVIC, John Carmichael. « C’est le genre de personne que nous ne voulons pas dans l’industrie automobile en Ontario. »
L’OMVIC a déclaré que Lu avait de nombreuses infractions passées qui ne devraient pas lui permettre de revenir à la vente de voitures.
« Il y a de nombreuses plaintes concernant l’achat de véhicules dangereux par des consommateurs, des accidents dont l’état mécanique n’a pas été divulgué », a déclaré Carmichael.
L’OMVIC a déclaré qu’il y avait 40 000 vendeurs de voitures enregistrés dans la province.
Lorsque l’OMVIC a refusé à Lu la possibilité de rétablir son permis de vente, il a fait appel, mais le tribunal d’appel des permis de l’Ontario a convenu avec l’OMVIC que Lu ne devrait pas être autorisé à vendre des voitures.
Lorsque vous achetez une voiture d’occasion pour vous protéger, vous pouvez obtenir une trousse d’information sur les véhicules d’occasion du ministère des Transports de l’Ontario et obtenir un rapport d’historique Carfax.
Les acheteurs doivent rechercher des signes d’usure ou des dommages causés par un accident et faire vérifier la voiture par votre propre mécanicien. Une fois qu’un véhicule est mis sur le palan et inspecté, un mécanicien devrait être en mesure de voir les signes s’il s’agit d’une épave reconstruite.
De plus, si vous achetez auprès d’un concessionnaire enregistré OMVIC et estimez que vous avez été trompé, vous pouvez demander au fonds d’indemnisation de l’OMVIC qui pourrait verser à un acheteur de voiture jusqu’à 45 000 $ en compensation.
Quant à Lu, même s’il est désormais interdit de vendre des voitures, il peut présenter une nouvelle demande dans plusieurs années pour essayer de récupérer son permis.
Il devra montrer qu’il a changé et qu’on peut lui faire confiance pour vendre des véhicules dans la province.